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CENTRAFRIQUE

Centrafrique : Le Cameroun tarde à reconnaître M.Djotodia

Publié le 22/05/2013 à 18:08 par beafrikanews

 

(Chine Nouvelle) – Du Tchad d’Idriss Deby Itno, le parrain, au Congo de Denis Sassou Nguesso, médiateur de la crise centrafricaine, en passant par la Guinée équatoriale et le Gabon, le président de la transition en République centrafricaine (RCA) peut désormais se prévaloir des attributs de dirigeant fréquentable.

 

Intronisé par le Conseil national de transition (CNT) mis en place par ses propres soins, le nouvel homme fort de Bangui et leader de l’ex-rébellion de la Séléka, Michel Djotodia, a franchi un pas extrêmement important dans la reconnaissance de son pouvoir après sa tournée réussie dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Du Tchad d’Idriss Deby Itno, le parrain, au Congo de Denis Sassou Nguesso, médiateur de la crise centrafricaine, en passant par la Guinée équatoriale de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et le Gabon d’Ali Bongo Ondimba, le président de la transition en République centrafricaine (RCA) peut désormais se prévaloir des attributs de dirigeant fréquentable.

Presque deux mois après, les multiples condamnations qui avaient suivi la prise du pouvoir le 24 mars, au détriment de François Bozizé, de cet ancien fonctionnaire du ministère centrafricain des Affaires étrangères et ex-consul à Nyala ou Soudan apparaissent comme oubliées. De quoi à penser à une farce politique et diplomatique.

Comme le souligne fort à propos le politologue camerounais Firmin Mbala, à l’exception du Camerounais Paul Biya dont le régime se montre peu pressé de s’associer au carnaval communautaire, « la plupart des dirigeants (de la CEMAC, NDLR) qui l’ont reçu ont été plus ou moins partie prenante de son adoubement à la tête de la RCA, selon la formule bicéphale qu’on sait », avec un Premier ministre, Nicolas Tiangaye, doté des clés opérationnelles du pouvoir.

Par ricochet, l’objectif de la tournée régionale de présentation de Michel Djotodia la semaine dernière au Tchad, au Gabon et en Guinée équatoriale « est largement atteint », a noté l’universitaire à Xinhua. « Parrainé évidemment par le régime Deby, explique-t-il, Michel Djotodia est dans un scénario de civilianisation, c’est-à-dire qu’il se rend présentable aux yeux de la communauté si ce n’est internationale, du moins africaine ».

Replié à Yaoundé au Cameroun, le président déchu François Bozizé, lui-même tombeur d’Ange-Félix Patassé en 2003, a beau faire feu de tout bois par médias interposés en dehors des actions de coulisses pour appeler au secours pour son retour aux affaires, le constat impose plutôt de se conformer à la nouvelle donne, qui veut qu’une croix soit définitivement tirée sur l’ancien régime.

De l’avis de Mbala, « Djotodia comme Bozizé avant bénéficie de la prime de « democratising soldier », c’est-à-dire un homme capable d’assurer la stabilité sécuritaire de manière à ce qu’on passe ensuite à un régime civil dans un contexte pacifié ». Mais un bémol vient atténuer les ardeurs à cause du vide créé pour l’étape camerounaise dans la tournée de séduction de l’ex-chef rebelle.

« Il semble que, commente le politologue, il y ait un accord de principe avec Yaoundé, mais une date n’a pas encore été arrêtée. C’est une formule diplomatique qui laisse transparaître d’une part les réticences du régime camerounais à dérouler le tapis rouge au nouvel homme fort de Bangui, et d’autre part ce qu’on pourrait considérer comme l’agacement du régime de Bangui à voir se prolonger le séjour de François Bozizé au Cameroun. »

Dans ce pays, l’ex-chef d’Etat centrafricain « semble de surcroît bénéficier d’un ensemble de facilités pour le moins inattendues de la part du régime de Yaoundé ».

Cette attitude du pouvoir camerounais se perçoit comme une réaction à « la crainte du rôle grandissant du gendarme régional qu’est en train d’occuper le Tchad, plus précisément Deby ». Sans oublier qu’au plan purement interne, du point de vue sécuritaire, « depuis l’installation de la Séléka au pouvoir se sont multipliés des incidents sécuritaires à la frontière avec le Cameroun ».

A l’instar des échanges de tirs nourris entre les forces camerounaises et centrafricaines, certains des incidents évoqués ont été violents. A ce jour, un policier camerounais reste détenu par les rebelles Séléka.

Cette situation sécuritaire, croit savoir Firmin Mbala, enseignant à l’Université catholique d’Afrique centrale (UCAC) à Yaoundé, a probablement penché en faveur d’un séjour prolongé de François Bozizé, qui avait pourtant vocation à s’établir de manière transitoire, au Cameroun. « Bozizé connaissant bien le terrain, il peut aider les autorités camerounaises à stabiliser la situation à la frontière ».

En plus de cette menace, le Cameroun est confronté à des flux relativement massifs de réfugiés centrafricains sur son sol et qui viennent grossir les rangs d’une communauté de plusieurs dizaines de milliers de personnes antérieurement installées à l’Est et au Nord du pays. Cette présence est une source de préoccupation supplémentaire dans la mesure où certains réfugiés sont soupçonnés de détenir des armes.

En même temps, Michel Djotodia est soumis à l’obligation de convaincre les populations de son pays de sa capacité de rétablir la paix et la sécurité sur le territoire national afin de mettre un terme aux exactions (pillages, assassinats et viols) commises par ses hommes et d’autres groupes armés. Déjà, des voix s’élèvent pour attirer l’attention sur les risques d’une crise institutionnelle au sommet de l’Etat.

Depuis Paris en France où il est désormais établi après la disparition de son mentor en 2011 et suit de près l’évolution des événements en cours, Guy Kodégué, ex-porte-parole d’Ange-Félix Patassé, s’est inquiété dans un entretien téléphonique avec Xinhua de l’adoption par le CNT du principe de la motion de censure du gouvernement.

« Ce texte va à l’encontre des accords de Libreville. Juridiquement et politiquement, ça pose un problème pour une bonne régulation et un meilleur fonctionnement des institutions de transition », affirme Kodégué qui dénonce en outre les ambiguïtés de l’ordre protocolaire qui provoquent des disputes entre le Premier ministre et le président du CNT Alexandre Nguendet pour la place de deuxième personnalité du pouvoir.

CENTRAFRIQUE EN CRISE

Publié le 15/04/2013 à 17:30 par beafrikanews
CENTRAFRIQUE EN CRISE

Les exactions de la selaka .

 


La situation en Centrafrique reste tendue deux semaines àpres le coup force de la coalition rebelles de la selaka,qui à renversé la prèsident François Bozize qui est actuellement en exil au Cameroun nous venons libéré le peuple centrafricain  comme annoncé  la seleka lors de son assaut final sur la capiltal,cela à tourné au cauchemar pillage et massacre à l'exemple du cineaste realisateur Centrafricain ARISTISTE KONDAMOYEN qui à reçu la visite de ces gens malfrat qui ont tout pillé chez lui et emporté les materielles de production qu'il à reçu dernierement en don du club multi media de toulouse d'une valeur de 30 000 euros et perdu son fils unique suite a une bal reçu à bout portant tiré par un élément de la seleka lorsque alors dans ce cas la population se pose la question face à la silence des organisations internationaux et la classe politique qu'on ne peux pas parlé qui pense qu'a leurs interêt dans cette situation le peuple demande la paix car la liberation se transforme en captivité courage le peuple centrafricain .

LA CRISE CENTRAFRICAINE

Publié le 21/03/2013 à 17:49 par beafrikanews
LA CRISE CENTRAFRICAINE

Les rebelles de la Seleka affirment être entrés dans Bouka et Batangafo, au nord de la RCA

 

En Centrafrique, les rebelles de la Séléka ont effectivement repris les armes. Ils affirment être entrés ce jeudi 21 mars 2013 au matin dans les localités de Bouka et de Batangafo. La présidence centrafricaine, elle, dit conserver le contrôle de ces deux localités, qui sont cependant, selon elle,« sous la menace d'attaques ».Une action lancée alors que l'ultimatum de 72 heures fixé par la rébellion a expiré mercredi soir.

 

C'est le chef d'état-major chargé des opérations de la Seleka, le général Arda Hakouma qui affirme que les opérations militaires de la rébellion ont effectivement repris ce matin, jeudi 21 mars 2013. En milieu de matinée, il a déclaré à RFI que les rebelles de la coalition Seleka étaient entrés dans les sous-préfectures de Bouka et Batangafo, dans la partie nord du pays. Selon lui, ils effectuent des opérations de vérification sur le terrain, et l'entrée dans ces deux localités s'est faite sans grande difficulté.

Le porte-parole de la présidence centrafricaine, Gaston Mackouzangba affirme de son côté que les deux localités restent sous contrôle des Forces armées centrafricaines (FACA), mais qu'elles sont sous la menace d'attaques « en violation flagrante de l'esprit et de la lettre de l'accord de Libreville ». Il ajoute : « J'appelle mes frères de la coalition Seleka, s'ils aiment leur pays, à revenir à la table des négociations ».

Ces bruits de canon se produisent alors que l'ultimatum de 72 heures fixé par les rebelles a pris fin hier soir, mercredi 20 mars 2013. Les hommes de la Seleka se disent mécontents de l'application des accords de paix de Libreville signés le 11 janvier dernier, ils ont lancé une série de revendications : entre autres libération des prisonniers politiques, reconnaissance de leurs grades, intégration de 2 000 de leurs éléments dans l'armée. Certaines de ces revendications ont été satisfaites par les autorités qui ont signé deux décrets en ce sens. Mais la rébellion a déclaré hier soir que cela ne suffisait pas à ses yeux.

Le conseil de sécurité de l'ONU, dès hier soir, avait dénoncé et condamné par une déclaration des 15 pays membres les attaques menées récemment par les rebelles de la coalition Seleka, en particulier à Bangassou (dans le sud) et ses environs. Le conseil a également condamné la menace de reprise des hostilités et invité toutes les parties à respecter de bonne foi les accords de Libreville du 11 janvier dernier.

La crise en Centrafrique

Publié le 21/03/2013 à 17:39 par beafrikanews
La crise en Centrafrique

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné ce mercredi les menaces de la rébellion Seleka de reprendre les combats en Centrafrique. Il s’est inquiété au cours d’une réunion d’urgence de l’échec à appliquer les accords de Libreville de janvier dernier.


Avec notre correspondant à New York


La déclaration du Conseil de sécurité est un rappel à l’ordre, non seulement à la rébellion Seleka, mais aussi au gouvernement centrafricain pour ne pas avoir sérieusement appliqué les accords de Libreville. Le Conseil condamne à la fois les attaques des combattants de la Seleka et les menaces que les milices pro-gouvernement font peser sur les civils.

Le texte contient également une mise en garde à peine voilée au président François Bozizé : le Conseil de sécurité se félicite de la nomination du Premier ministre Nicolas Tiangaye et rappelle qu’en vertu des accords de Libreville c’est lui qui dirige le gouvernement d’union nationale.

Margaret Vogt, la représentante de l’ONU en Centrafrique, a appelé les membres du Conseil de sécurité, dont la plupart n’ont pas d’ambassades à Bangui, à ne pas négliger ce conflit.

Nicolas Tiangaye invite la Seleka à « renouer le dialogue »

Publié le 21/03/2013 à 17:33 par beafrikanews
Nicolas Tiangaye invite la Seleka à « renouer le dialogue »

 

En Centrafrique, la coalition rebelle Seleka a annoncé mercredi 20 mars qu'elle allait reprendre les armes. L'ultimatum de 72 heures qu'elle avait donné au gouvernement pour satisfaire ses nombreuses revendications a expiré. Nicolas Tiangaye, le Premier ministre de transition nommé à la mi-janvier à l'issue des accords de Libreville, souhaite que les rebelles reviennent à la raison.


RFI : Monsieur le Premier ministre, quel message adressez-vous à la rébellion Seleka, qui détient encore cinq de vos ministres et qui menace de reprendre les hostilités ?

Nicolas Tiangaye : Je pense qu’il faut renouer le dialogue et retourner à Bangui, autour de la table des négociations, pour que les revendications de la Seleka soient apposées au représentant spécial du médiateur qui se trouve actuellement à Bangui.

Et c’est un message que vous avez déjà transmis à la rébellion ?

Oui, nous comptons sur leur patriotisme. Ce n’est, ni dans l’intérêt du pays, ni dans l’intérêt de la Seleka, d’engager de nouvelles hostilités. Je pense que la raison finira par triompher. Je ne doute pas aussi de la sincérité de nos frères de la Seleka. Je ne doute pas qu’eux aussi, ils doivent être conscients que la reprise des hostilités ferait couler beaucoup de sang dans notre pays, et ne règlerait aucun problème.

Monsieur le Premier ministre, vos cinq ministres – à votre avis – sont-ils vraiment retenus en otage contre leur gré, ou participeraient-ils à une mise en scène pour permettre à la Seleka d’obtenir satisfaction ?

Je ne peux pas le savoir puisque je n’ai pas eu de contact avec eux depuis qu’ils sont partis.

La rébellion Seleka souhaite le départ des troupes étrangères de Centrafrique. Est-ce que c’est une demande irrecevable, selon vous ?

Ça fait partie des points inscrits dans l’accord de Libreville. Mais le président Bozizé estime que la situation sécuritaire du pays n’a pas atteint un point de stabilisation, susceptible de permettre, donc, le départ des troupes sud-africaines.

L’accord de Libreville prévoit que les Etats membres de la CEEAC œuvreront avec le gouvernement centrafricain, pour le retrait progressif du territoire national, de toutes les troupes étrangères non communautaires, en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire sur le terrain.

Donc, il y a une question d’interprétation que je pose. La coalition Seleka souhaite le retrait immédiat des troupes sud-africaines, donc il s’agit là d’une question qui présente un aspect un peu complexe, qui sera soumise à l’arbitrage du médiateur.

Et quelle est votre interprétation à vous, monsieur le Premier ministre ?

Moi je n’ai pas d’interprétation. Je suis Premier ministre, je n’ai pas à interférer en donnant mon interprétation ! Je suis à la disposition de cet accord-là !

Autre revendication de la rébellion – et les barrières érigées par des milices – d’après nos informations, elles continuent, ces milices, de se livrer à des arrestations. En tant que Premier ministre, il vous est impossible de mettre un terme à ces agissements ?

Il ne s’agit pas de ministre qui procède à des arrestations. Il n’y a pas d’arrestations. Les milices érigent des barricades dans la ville le soir. Il s’agit des milices Cocora et Coac. D’après les accords de Libreville, ces milices doivent être dissoutes. Je crois que cela doit être fait, parce qu’il s’agit des engagements qui ont été pris et qui doivent être respectés.

Quelles sont vos relations avec le président François Bozizé, avec qui vous collaborez en tant que Premier ministre, depuis deux mois maintenant ?

Ce sont des relations qui reposent sur le respect mutuel, mais également sur l’intérêt du pays.

Il est de notoriété publique que vos relations avec le président Bozizé sont exécrables. Comment se passe la collaboration ?

Tout le monde souhaite qu’il y ait des relations exécrables, alors que nous nous rencontrons régulièrement pour discuter des questions d’intérêt national ! Pourquoi vous souhaitez que nos relations soient des relations exécrables ?

Alors est-ce que vous pouvez nous donner un exemple qui illustrerait cette parfaite collaboration avec le président ?

Mais ce n’est pas une question de relations exécrables ou de relations parfaites ! Je dis que nous travaillons dans le cadre du respect des intérêts de notre pays ! Et je n’ai pas à donner des détails, pour des raisons d’Etat, je n’ai pas à donner des détails sur les questions d’intérêt national qui sont abordées par le président de la République et son Premier ministre !

Qu’est-ce que votre collaboration a à son actif, dans ces cas-là – sans donner de détails – de quoi êtes-vous fier ?

Vous me posez des questions sur Seleka. Ne cherchez pas la petite bête. Moi, je vous dis que même si à un moment donné il y a eu des divergences avec Bozizé, aujourd’hui la situation de mon pays commande que nous taisions nos divergences, pour chercher à résoudre les problèmes auxquels notre pays est confronté ! Il s’agit d’une question de survie nationale, et que nos modestes personnes passent au second tour ! Voilà ce que je peux vous dire sur cette question !

Et quand le président François Bozizé, à l’occasion du 10ème anniversaire de son accession au pouvoir le week-end dernier, traite la Seleka de « voleur » et de « violeur », est-ce que vous considérez qu’il participe à la survie du pays ?

Les accords de Libreville prévoient que des acteurs doivent éviter de tenir des propos qui seraient de nature à envenimer la situation.

Réaménagement technique du gouvernement, Séléka insiste

Publié le 08/03/2013 à 19:15 par beafrikanews
Réaménagement technique du gouvernement, Séléka insiste

« Nous avons toujours revendiqué un réaménagement technique du gouvernement comme facteur d’un retour définitif de la paix en République Centrafricaine. Le quota de la Séléka n’a pas été respecté, ce qui nous inquiète ». Cette déclaration  a été faite le 5 mars 2013 par le ministre des eaux et forêts, Moussa Dhaffane, sur les ondes de Radio Ndeke Luka.

La réaction de ce membre du gouvernement, issu des rangs de la coalition des rebelles de la Séléka, est intervenue au moment où le Président de la République Centrafricaine François Bozizé a nommé mardi dernier, certaines personnalités à des postes de responsabilités.

Selon le ministre, « il est important à ce jour de procéder à ce réaménagement technique pour apaiser les esprits, prendre en compte toutes les sensibilités nécessaires à un retour de la paix ».

« Toutefois, Séléka a toujours milité pour une paix. Même si elle a pris des armes, il n’a pas été question de faire la guerre, mais plutôt de faire entendre la voie d’une frange de la population délaissée », a indiqué le ministre.

Au sujet justement de cette nomination rendue publique sur les ondes de la radio Nationale, le Président de la République a ramené de force Albert Besse, ex-ministre des finances et du budget, Obed Namsio, ex-ministre délégué aux mines et Roger Langue. Ils sont désormais Ministres Conseillers à la Présidence.

Le même décret concerne également Egide Gouguia, ancien Premier Conseiller auprès de l’ambassade de Centrafrique à Paris et Firmin Ngrebada (ex- directeur de cabinet adjoint de l’ex-Premier ministre  Faustin Archange Touadera.

Une presse en ligne a remarqué que « malgré l’accord de Libreville signé en janvier dernier, le Président de la République continue à ce jour, de signer à tour de bras, les décrets de nominations dans l'appareil de l'Etat. Dans ses actions, il ne consulte même pas l’actuel chef du gouvernement de l’union nationale, maître Nicolas Tiangaye, et surtout le conseil des ministres. Pour cette presse, «  rien n'a vraiment changé depuis Libreville ».

La même source a précisé que, « un des hélicoptères de guerre ukrainiens que François Bozizé tentait depuis à la hâte de faire voler, aurait effectué le week-end dernier, un tour de reconnaissance sur la ville de Sido (nord). Cette ville qui avait fait l'objet quelques heures plus tôt, d'une attaque des éléments de Nouredine Adam de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) Fondamentale. Une attaque qui a fait fuir plus de 4000 habitants de Sido vers le Tchad voisin ».

Toutefois, sur le terrain, une partie dissidente des éléments de la Séléka cantonnés à Sibut (186  kilomètres nord de Bangui) continuent de semer la terreur parmi la population. 9 d’entre eux ont blessé par balle un habitant et fils d’un Général des Forces Armées Centrafricaines (FACA) à Libi (45 kilomètres sur l’axe Damara-Sibut. La victime en question se trouve à ce jour à l’Hôpital de l’Amitié de Bangui pour des soins.

Les bourreaux du jeune lui auraient reproché la détention des armes de guerre appartenant à son père. Outre ce cas de blessé, les malfrats ont emporté 10 tonnes d’ignames, 7 tonnes et demi de riz ainsi que d’autres biens appartenant au Général.

Entre festivité et souffrance des femmes en zones Séléka

Publié le 08/03/2013 à 19:08 par beafrikanews
Entre festivité et souffrance des femmes en zones Séléka

« Femmes et la consolidation de la paix pour un développement durable ». C’est le thème retenu ce 8 mars 2013 au plan national pour la célébration de la journée internationale de la femme. Le président de la République Centrafricaine François Bozizé a rehaussé de sa présence la fête à l’Hémicycle de l’Assemblée Nationale à Bangui. Des centaines de femmes venues de différentes entités y ont pris part.

 

Selon le Chef de l’Etat, « le gouvernement s’engage davantage pour contribuer à l’épanouissement des femmes centrafricaines ». Il a tout de même reconnu que « le tissu économique a été fragilisé par les crises ; conséquences des infrastructures mises en mal par la Séléka. Et, les principales victimes ont été les femmes et les enfants ».

Pour lui, « le gouvernement s’emploiera à tenir ses promesses pour contribuer à l’amélioration des conditions de vies des femmes de son pays tel que prévue par les Nations Unies. D’ailleurs la République Centrafricaine dispose d’une panoplie d’instruments juridiques nationaux voire internationaux en faveur des femmes ».

La célébration de cette journée est intervenue dans un contexte politique difficile : une bonne partie du pays reste à ce jour occupée par les rebelles de la coalition Séléka, malgré un accord de paix signé en janvier dernier à Libreville.

Cette situation a fait que la fête n’a pas été belle pour toutes les femmes de Centrafrique. Leur seul mot d’ordre : violence zéro à l’égard des femmes pour une paix durable.

 

En prélude à la célébration de cette journée,  l’Ambassade de France en partenariat avec Radio Ndeke Luka a organisé une émission débat en direct à la Résidence de ladite ambassade à Bangui.

D’après l’Ambassadeur de France en Centrafrique, Serge Mucetti, « la rencontre n’a pas fait de distinction entre les femmes, mais elle a plutôt permis de les honorer. Les femmes centrafricaines comme celles des autres pays ont la responsabilité de tenir leur foyer et contribuer à leur épanouissement. Bien qu’elles aient des problèmes particuliers, elles partagent néanmoins certaines souffrances comme les autres ».

Les femmes de la ville de Boali (95 kilomètres nord de Bangui) n’ont pas été en marge de cette fête. Elles ont organisé une marche sportive entrecoupée de courses de fonds. Des conférences débats sur les violences faites aux femmes et l’enjeu même de la fête ont été également inscrits au menu de la manifestation.

La présidente de l’organisation des Femmes de Centrafrique (OFCA) a martelé que « ces violences perpétrées par la Séléka sur les femmes soient bannies. L’heure est venue pour valoriser la femme centrafricaine comme tout être humain ».

A Nola (ouest), ce sont les activités socioculturelles qui ont marqué la journée : défilé de mode, jeux concours, matchs de football. Le correspondant de Radio Ndeke Luka a constaté que la mobilisation de cette année a été plus faible que celle de 2012.

SELEKA continu les exactions .

Publié le 01/03/2013 à 18:02 par beafrikanews
SELEKA continu les exactions .

Les exactions commises sur les populations de certaines zones occupées par les rebelles de la coalition Séléka sont loin de prendre fin. 3 agents de la « Fox Sécurité », travaillant pour le compte du Programme Alimentaire Mondial (PAM) de Kaga Bandoro, ont été arrêtés, torturés et ligotés le 25 février 2013 par ces rebelles. Les agents ont été désignés par leurs pairs pour se rendre à Bangui, afin de régler des questions liées à leur salaire.

 

Le motif de cette arrestation suivi du traitement cruel, inhumain et dégradant, serait lié, d’après les sources dignes de foi, à la publication par ces agents d’un rapport sur le pillage des vivres perpétré par les rebelles à la base logistique du PAM-Kaga Bandoro.

« Dans les faits, 2 des 3 agents ont été appréhendés par ces éléments de la Séléka à Damara (75 kilomètres nord de Bangui, ligne de démarcation à ne pas franchir par les rebelles et les forces loyales) », ont indiqué ces sources.

« Le 3ème a, quant lui, été arrêté dans la ville de Kaga Bandoro pour avoir signé le document en question. Tous ont été malmenés et conduits dans les locaux apprêtés par les rebelles à cet effet. Ces derniers exigent de leurs désormais otages une rançon de 30 000 francs CFA avant leur libération. Les familles des victimes ne savent à quel saint se vouer », ont rajouté ces sources.

Dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 février derniers, les rebelles de la Séléka de cette même localité ont de plus attaqué l’Eglise catholique et les domiciles privés. Bilan : des roues de véhicules, 2 motos et d’autres biens de valeur ont été emportés.

Signalons que ces actes sont intervenus au moment où la Force de la Multinationale de l’Afrique Centrale (FOMAC) a annoncé les opérations de cantonnement des rebelles. Des opérations officiellement repoussées  pour des détails techniques.

Toutefois, à en croire les rebelles, rien n’est à ce jour prêt pour démarrer une telle activité. Ils ont d’ailleurs pointé un doigt accusateur vers le président centrafricain François Bozizé qui, selon eux, ne respecte pas  l’accord de Libreville signé en janvier dernier.

Gazam-Betty rend Nouredine responsable de l’attaque de Sido

Publié le 01/03/2013 à 17:56 par beafrikanews
Gazam-Betty rend Nouredine responsable de l’attaque de Sido

C’est finalement sur les ondes de Radio Ndeke Luka que le ministre centrafricain de la Communication Christophe Gazam-Betty a fait porter la « responsabilité » de l’attaque de la ville de Sido (nord) au Général Nouredine Adam de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) Fondamentale. Une attaque, d’après des sources dignes de foi, menées conjointement avec certains soldats tchadiens.

 

Les mêmes sources ont affirmé que les éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) qui ont battu en retraite, suite à l’attaque des éléments de Nouredine Adam ont trouvé refuge sur le territoire tchadien.

La réaction du nouveau ministre de la Communication issu des rangs de la coalition Séléka est intervenue ce 1er mars 2013 au cours d’une visite de travail à cette radio dite de « tous les centrafricains ».

 

Le porte-parole de la Séléka a ainsi condamné les agissements de l’un de leur allié qui se met à ce jour, aux antipodes de l’accord de Libreville signé en janvier dernier pour un retour de la paix en Centrafrique. Selon le ministre, « l’attaque de la ville de Kabo ne se justifie pas au moment où tous les efforts sont désormais tournés vers une réconciliation durable dans le pays. Toutefois, le leader de la CPJP Fondamentale, prend sur lui la seule responsabilité du non respect de l’accord de Libreville ». « En posant ces actes de dérapage, il se met à dos le peuple centrafricain et les 10 Chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC). Il répondra de ses actes devant ces Dirigeants qui ne veulent plus entendre un seul coup de canon en Centrafrique », a déclaré le ministre. S’agissant de ses impressions en direct sur le travail que fait Radio Ndeke Luka, Christophe Gazam-Betty a reconnu que « cette radio joue pleinement son rôle de défenseur des droits de l’Homme, des règles démocratiques et celui de la consolidation de la paix dans un pays fragilisé par des conflits armés ». Pour lui, « cette visite a été une manière de galvaniser ce travail professionnel déjà abattu par la radio, mais aussi renforcer davantage un partenariat pour l’avancée de l’espace médiatique centrafricain. RNL dispose d’un équipement à un niveau honorable en dépit d’un espace assez étroit ».

Crise en Centrafrique

Publié le 28/02/2013 à 14:03 par beafrikanews
3 agents de sécurité du PAM-Kaga Bandoro torturés et pris en otage par Séléka Jeudi, 28 Février 2013 12:03 Les exactions commises sur les populations de certaines zones occupées par les rebelles de la coalition Séléka sont loin de prendre fin. 3 agents de la « Fox Sécurité », travaillant pour le compte du Programme Alimentaire Mondial (PAM) de Kaga Bandoro, ont été arrêtés, torturés et ligotés le 25 février 2013 par ces rebelles. Les agents ont été désignés par leurs pairs pour se rendre à Bangui, afin de régler des questions liées à leur salaire.Le motif de cette arrestation suivi du traitement cruel, inhumain et dégradant, serait lié, d’après les sources dignes de foi, à la publication par ces agents d’un rapport sur le pillage des vivres perpétré par les rebelles à la base logistique du PAM-Kaga Bandoro. « Dans les faits, 2 des 3 agents ont été appréhendés par ces éléments de la Séléka à Damara (75 kilomètres nord de Bangui, ligne de démarcation à ne pas franchir par les rebelles et les forces loyales) », ont indiqué ces sources. « Le 3ème a, quant lui, été arrêté dans la ville de Kaga Bandoro pour avoir signé le document en question. Tous ont été malmenés et conduits dans les locaux apprêtés par les rebelles à cet effet. Ces derniers exigent de leurs désormais otages une rançon de 30 000 francs CFA avant leur libération. Les familles des victimes ne savent à quel saint se vouer », ont rajouté ces sources. Dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 février derniers, les rebelles de la Séléka de cette même localité ont de plus attaqué l’Eglise catholique et les domiciles privés. Bilan : des roues de véhicules, 2 motos et d’autres biens de valeur ont été emportés. Le correspondant de Radio Ndeke Luka a expliqué qu’en une seule nuit, 4 agressions à mains armées ont été commises par ces rebelles. La dernière a été perpétrée sur le gestionnaire de l’hôpital préfectoral de Kaga Bandoro à 23 kilomètres de la ville sur l’axe Ouandago. La moto de la victime a été confisquée. Signalons que ces actes sont intervenus au moment où la Force de la Multinationale de l’Afrique Centrale (FOMAC) a annoncé les opérations de cantonnement des rebelles. Des opérations officiellement repoussées  pour des détails techniques. Toutefois, à en croire les rebelles, rien n’est à ce jour prêt pour démarrer une telle activité. Ils ont d’ailleurs pointé un doigt accusateur vers le président centrafricain François Bozizé qui, selon eux, ne respecte pas  l’accord de Libreville signé en janvier dernier.